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patrick buisson - Page 2

  • Le féminisme, l’idiot utile du capitalisme !...

    Le 18 avril 2023, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Patrick Buisson pour évoquer avec lui son nouvel essai Décadanse (Albin Michel, 2023) qui fait suite à La fin d'un monde (Albin Michel, 2021).

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

                                              

    " Après « La fin d'un monde », Patrick Buisson publie un nouveau livre coup de poing: « Décadanse ». Après avoir accordé une place centrale à la déchristianisation dans le parcours de décivilisation de nos sociétés, Patrick Buisson, décrypteur des passions françaises, met frontalement en cause la libération des mœurs, la désinhibition. Au risque de soulever les polémiques voire les incompréhensions, l’écrivain pointe du doigt toutes les étapes qui ont mené à la prédominance de la société de consommation. De l’homo economicus à l’homo eroticus. Patrick Buisson passe en revue la déchéance du Pater familias, la fausse émancipation de la femme par le travail, la contraception et l’avortement, coupables désignés de l’arrêt de la vitalité démographique française.

    L’auteur analyse scrupuleusement la déconstruction de la femme mère, de la femme-épouse et démontre que la sexualisation du corps de la femme n’a pas été une source de libération mais d’emprisonnement. Pour lui, les grandes lois sociales dites émancipatrices n’ont été qu’un marché de dupes marquant la fin du patriarcat qui protégeait les femmes et la victoire brutale de la phallocratie.

    A la fin de l’entretien, qui ne manquera pas de faire réagir, Patrick Buisson retrouve ses analyses de conseiller politique pour évoquer 2027 et démontrer les limites du Marinisme, du RN par les chiffres. Une analyse politique qui va être l’objet d’un échange tendu, à retrouver sur TVL. "

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  • La libération des moeurs, un piège à cons ?...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier Décadanse un nouvel essai de Patrick Buisson, qui fait suite à La fin d'un monde (Albin Michel, 2021).

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016).

     

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    " Ce fut un temps déraisonnable : Serge Gainsbourg inventait la «décadanse», Tony Duvert réclamait la majorité sexuelle pour les enfants de six ans et Ménie Grégoire s'obstinait à vouloir faire des ménagères des machines à produire des orgasmes en rafales. Longtemps pourtant, la révolution sexuelle des années soixante-dix a été présentée comme le temps des merveilles.

    Un nouveau marché a triomphé: celui du corps. Une nouvelle religion s'impose : l'hédonisme, soit le culte de l'ego qui impose une nouvelle échelle de valeurs, de nouveaux comportements, et remet en cause rien moins que des siècles de morale chrétienne puis laïque.

    La crise de la reproduction de la vie s'accompagne d'une crise de la reproduction des grands systèmes qui lui donnaient un sens.

    Et si les grandes lois soi-disant émancipatrices n'avaient été qu'un marché de dupes  marquant à la fois l'abolition du patriarcat et le triomphe de la phallocratie ?

    La révolte individualiste au nom de l'hédonisme aboutit à un monde délié, où les liaisons protectrices n'existent plus, où la prise en charge de la société par l'État va de pair avec la marchandisation des solidarités naturelles.

    Après La Fin d'un monde, Patrick Buisson poursuit son œuvre de déconstruction de la modernité et montre en quoi les peuples ont été trahis par les élites au nom d'une illusoire libération des mœurs. "

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  • Le Pen et Zemmour : ni le même électorat ni la même stratégie !

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque l'élection présidentielle et le duel Marine Le Pen et Eric Zemmour.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (Pierre-Guillaume de Roux, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    Alain de Benoist : « Le Pen et Zemmour n’ont ni le même électorat ni la même stratégie ! »

    Nous sommes maintenant à deux mois de l’élection présidentielle et, déjà, se dessinent au moins deux lignes politiques à la droite de la droite : celle d’Éric Zemmour et celle de Marine Le Pen. Quelles sont vos préférences personnelles ? Comment analysez-vous la situation ?

    Les préférences personnelles nourrissent les dîners en ville, mais n’ont aucune importance lorsqu’il s’agit d’analyser les rapports de force. Si l’on veut parler sérieusement de la prochaine élection présidentielle, il faut se rappeler, d’abord, que dans une telle élection, on ne vote pas pour un parti mais pour une personnalité, ensuite qu’il ne s’agit pas d’un concours de beauté mais d’un scrutin où, pour être vainqueur, il faut réunir au moins 50 % des suffrages plus une voix. Les sondages peuvent y aider, en sachant qu’ils ne permettent que très imparfaitement de faire des pronostics, puisqu’ils ne nous renseignent que sur les résultats possibles de l’élection au moment où ils ont été faits. Les campagnes présidentielles sont généralement riches en surprises de toutes sortes : en deux mois, beaucoup de choses peuvent changer.

    Le fait principal, aujourd’hui, est qu’Éric Zemmour n’est pour l’instant pas parvenu à se qualifier pour le second tour. Sachant qu’Emmanuel Macron campe sur un socle de 24-25 % des voix, la lutte décisive devrait donc opposer Valérie Pécresse et Marine Le Pen pour savoir qui d’entre elles sera présente à ce second tour. Le principal atout de Pécresse est la candidature de Zemmour, qui a été une « divine surprise » pour les LR : sans cette candidature, Pécresse n’aurait eu aucune chance d’être au second tour. Son principal handicap est un électorat mobile, qui peut rapidement fluctuer à son détriment.

    À l’heure actuelle, Marine Le Pen mène par rapport à Pécresse, avec 17-18 % des voix contre 16-17 % (Zemmour plafonnant à 12-14 % des voix). Si elle est présente au second tour, les sondages la créditent de 46 % face à Macron (contre 37 % à Zemmour), ce qui est considérable puisqu’en 2017, elle n’avait obtenu au second tour que 34 % des voix. Si l’on s’en tient à ces chiffres, une victoire de Marine Le Pen est donc possible, sans pour autant être probable, tandis qu’une victoire de Zemmour paraît exclue. Tel est le rapport des forces aujourd’hui

    Fondamentalement, selon vous, qu’est-ce qui distingue Zemmour et Marine Le Pen ?

    Au-delà des différences de tempérament et de personnalité, et même des différences de programme, c’est qu’ils n’ont ni le même électorat ni la même stratégie.

    Marine Le Pen s’appuie principalement sur les classes populaires, c’est-à-dire sur les milieux qui ne s’inquiètent pas seulement de leur insécurité culturelle, mais aussi de leur insécurité sociale : les menaces qui pèsent de plus en plus sur leur pouvoir d’achat les préoccupent tout autant que l’immigration et l’insécurité, dont elles sont les premières victimes. C’est la France des gilets jaunes, la France « périphérique », victime de la précarité et de l’inflation, qui ne parvient plus à boucler ses fins de mois, préoccupation qui n’est guère celle des électeurs de Zemmour. Pour l’essentiel, ces derniers appartiennent en effet à la bourgeoisie, aux milieux catholiques-conservateurs et nationaux-libéraux qui formaient déjà, en 2017, la majorité des électeurs de François Fillon (60 % de retraités aisés).

    Les différences stratégiques en découlent. Marine Le Pen s’emploie à construire un « bloc populaire » – par opposition au « bloc élitaire » – dont le politologue Jérôme Sainte-Marie et le sociologue Christophe Guilluy, mais aussi Patrick Buisson, ont très bien dessiné les contours. Une telle stratégie repose sur l’idée que le clivage gauche-droite, dont tous les sondages montrent l’affaiblissement (70 % des Français estiment qu’il ne correspond plus à rien, puisque les gouvernements « de droite » et « de gauche » pratiquent tous la même politique), est de plus en plus remplacé par un nouveau clivage opposant le peuple enraciné aux élites mondialisées (les somewhere et les anywhere dont parle David Goodhart), la classe politique hors-sol et les Français attachés à leur sociabilité propre et à leur droit à la continuité historique.

    Éric Zemmour cherche, au contraire, à rétablir le clivage gauche-droite en prônant l’« union des droites » (une union qui ne comprend toutefois ni les LR ni le RN). C’est dans cet esprit qu’il espère séduire à la fois les classes populaires et la « bourgeoisie patriote ». Mais c’est une tâche difficile. Outre que l’union des droites, dont on parle depuis plus d’un siècle, ne s’est jamais réalisée car les droites en question n’ont pas la même conception de l’homme ni de la société (comme l’ont montré d’innombrables études de science politique), Zemmour aura beaucoup de mal à convaincre la France périphérique que ses intérêts sont les mêmes que la France des beaux quartiers. Comme le disait ici même Jérôme Sainte-Marie, « vouloir additionner la bourgeoisie patriote et les classes populaires revient à demander à ces dernières de se solidariser des classes dominantes ». Les classes populaires, de surcroît, connaissent peu Zemmour, qu’elles considèrent souvent comme un simple polémiste parisien.

    Les ralliements que Zemmour a enregistrés récemment (Damien Rieu, Jérôme Rivière, Gilbert Collard, etc.) peuvent-ils changer la donne ?

    Certainement pas. Ils n’ont d’ailleurs pas fait bouger les sondages. Ce genre de choses n’intéresse que le micro-milieu politico-médiatique parisien. Pour la France profonde, ces transfuges sont des inconnus.

    Et les autres candidats ?

    À gauche, comme on le sait, c’est le grand marasme. Un combat de naines et de nains. Après la mascarade de la « Primaire populaire », Christiane Taubira, qui prétend unir la gauche comme Zemmour veut unir la droite, en ajoutant sa candidature à celles qui existaient déjà, prendra sans doute quelques électeurs à Yannick Jadot mais ne devrait pas dépasser 5 %. Fabien Roussel tente de relancer un populisme de gauche, créneau que Mélenchon a abandonné pour se rallier à l’indigénisme, mais il revient de trop loin pour espérer recueillir plus de 4-5 % des voix. Mélenchon peut monter, car c’est dans les campagnes électorales qu’il est le meilleur, mais pour l’heure il plafonne à moins de 10 %. Quant aux écologistes, qui pâtissent du désastreux bilan de leurs mairies, ils devraient atteindre à peine 8 %. On peut regarder ces querelles picrocholines comme l’entomologiste observe les insectes, mais il ne fait pas de doute qu’en avril prochain, c’est dans le camp d’en face que tout se jouera.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 3 février 2022)

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  • Leçons d'anatomie politique...

    Vous pouvez découvrir un entretien donné par Patrick Buisson à Livre Noir pour nous livrer une analyse du système politique dans lequel nous vivons.

    Politologue et historien, Patrick Buisson est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016) et dernièrement de La fin d'un monde (Albin Michel, 2021), premier tome d'une œuvre plus vaste dans laquelle il revient sur les cinquante années qui ont vu  la France subir un changement socio-anthropologique majeur.

     

                                                

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  • La société de surveillance...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°192, octobre 2021 - novembre 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à la société de surveillance, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec le grand reporter Régis Le Sommier... Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Nicolas Gauthier, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot, ainsi que celle d'Ego Non consacrée à la philosophie politique...

     

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    Éditorial
    La fin du féminisme. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Régis Le Sommier : « Je suis un enfant du 11 septembre ! »

    Cartouches
    L’objet politique : le Walkman, oreilles baladeuses. Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : les vies rêvées d’Alain Jessua. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : En quête d’Empire. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : place à Vauban ! Par Laurent Schang

    La bovarhyène. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Normopathes : les matons de Panurge. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : les cacatoès sont des hommes comme les autres. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’écrivain, le juriste et l’infectiologue : les Maulin, une famille face au Covid. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le décryptage de Guillaume Travers sur la surveillance mondialisée. Propos recueillis par François Bousquet

    Jusqu’où accepteront-ils d’obéir ? » Retour à Stanley Milgram. Par Pierre Fouques

    Vingt ans après le 11 septembre : le cadavre « néocons » bouge encore. Par François Bousquet

    Panique à Kaboul : Cédric Bannel mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le mythe de la dématérialisation : l’écologie ne passera pas par le numérique. Par Guillaume Travers

    Collection Pinault à la Bourse du Commerce : la fièvre de l’art niais. Par Alix Marmin

    Les Carnets rebelles : le chef-d’œuvre posthume de Dominique Venner. Par Alix Marmin

    Dans la tête d’Alexandre Douguine, le prophète des 5 royaumes. Par Charles Castet

    Entretien avec David Engels : pour une renaissance de l’Europe. Propos recueillis par Éric Garnier

    La damnation d’Edgar P. Jacobs : un opéra de papier. Par Fabien Niezgoda

    Centenaire de Georges Brassens, l’infréchantable. Par Alain Lefebvre

    Inceste saison 5 : le métier à pleurer de Christine Angot. Par François Bousquet

    Avec Jules Vallès, soldat de la Commune : un écrivain sur les barricades. Par David L’Épée

    Dossier
    C’est grave docteur d’être Blanc ?

    Les racines religieuses du wokisme : Ubu au pays de Calvin et de Walt Disney. Par François Bousquet

    Les 26 privilèges noirs : pourquoi être Blanc n’est plus cool. Par François Bousquet

    Entretien avec Georges Guiscard : « Ah, ça ira, ça ira ! Les Blancs à la lanterne ». Propos recueillis par François-Laurent Balssa

    L’aristocratie selon Bernard Lugan, l’allure de Blake et l’art de vivre de Mortimer. Par François Bousquet

    Nos racines, leur racisme : vers la fin des z’humanités ? Par Anne-Laure Blanc

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Réflexions au pied de mon poêle. Par Slobodan Despot

    La leçon de philo politique : Donoso Cortés, critique du libéralisme. Par Ego Non

    Un païen dans l’Église : coup de pied de l’âne au Palais des papes. Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : le contrôle social par l’ordinateur. Par Michel Lhomme

    Éphémérides

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  • Alain de Benoist-Patrick Buisson : une rencontre au sommet !...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, la rencontre entre Alain de Benoist et Patrick Buisson à l'occasion de la sortie de l'essai de ce dernier, La Fin d'un monde (Albin Michel, 2021)... On trouvera sur le plateau, François Bousquet, le rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, le directeur artistique et Nicolas Gauthier.

     

                                           

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